En apparence, Regan Faly a tout ce dont on peut rêver. A 17 ans, elle est populaire, étudie dans l'un des meilleurs lycées du monde, et ses parents ont les moyens de satisfaire le moindre de ses souhaits. Mais sa vie bascule le jour où, en arrivant en cours, Regan, découvre ses textos et messages privés Facebook placardés sur les murs du lycée. Vacheries, mensonges, insultes, manipulations : tout est là, exposé aux yeux de chacun. En une seconde, elle passe du statut de princesse à celui de véritable paria. Ses mais lui tournent le dos, et les autres élèves du lycée commencent à lui faire vivre un véritable enfer. Pourtant, la chute de Regan n'est qu'un début, et personne n'en sortira indemne.
* Un thème qui m'interpelle mais dont on ne diffuse pas assez les problèmes et conséquences qui y sont liés.
* Une grande maison d'édition faisant le pari d'une couverture sobre et pas très parlante mais qui attire l’œil une fois qu'on y regarde de plus près.
* Et enfin, toute cette diffusion et coups de cœur en chaîne.
Voilà pour résumer ce qui m'a poussé à lire ce roman dont le sujet me parle que trop bien puisque j'en ai moi-même été victime.
Et pourtant, une fois le livre refermé, ce dernier me laisse un goût légèrement amer. Je ne remettrai certainement pas en cause le choix de l'auteur car il faut parler de harcèlement scolaire, il faut dénoncer ces comportements qui peuvent bousiller une vie. Cependant, la direction prise par Cole Gibsen ne m'a pas du tout plu.
Le degré psychologique supportable des uns et des autres n'est pas le même pour tout le monde mais comprenez bien que une semaine de railleries n'est pas cher payer contre une vie de détruite. Surtout quand on pense qu'on tend déjà la main à la personne exclue, après seulement 2 jours.
Ainsi, pour moi c'est juste la crédibilité de l'histoire qui me pose problème dès lors que les rôles sont inversés.
On oublie vite le passé pour victimiser l'ancien bourreau.
Ne le prenez pas mal car le message qui se dégage avec la fin de ce roman est génial, quoique utopiste. Mais pour moi qui ai subi ces harcèlements au point de pleurer tous les jours que Dieu fait, de longer les couloirs pour ne pas me faire repérer et me rendre malade pour ne pas me rendre sur le lieu du calvaire, j'ai du mal à avoir de l'empathie pour Regan qui personnellement, n'a qu'un juste retour des choses et c'est peu cher payé.
J'ai peur que le pardon soit plus l'idéologie mise en avant que le réel problème de harcèlement dont la véritable victime n'est certainement pas Regan et est passé aux oubliettes.
Je ne dénigre pas ce livre car il permet une mise en avant de la problématique mais sachez que de l'autre côté du miroir, les choses se passent rarement comme ça.
A part ça, l'histoire se lit bien et si on aime les romans contemporains, il passe tout à fait bien. Rien de transcendant mais sympa tout de même.
Pour les raisons évoquées, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages mais ils ne sont pas non plus détestables même si on passe plus de temps à y suivre une romance qu'une adolescente tourmentée.
Et pourtant, une fois le livre refermé, ce dernier me laisse un goût légèrement amer. Je ne remettrai certainement pas en cause le choix de l'auteur car il faut parler de harcèlement scolaire, il faut dénoncer ces comportements qui peuvent bousiller une vie. Cependant, la direction prise par Cole Gibsen ne m'a pas du tout plu.
Le degré psychologique supportable des uns et des autres n'est pas le même pour tout le monde mais comprenez bien que une semaine de railleries n'est pas cher payer contre une vie de détruite. Surtout quand on pense qu'on tend déjà la main à la personne exclue, après seulement 2 jours.
Ainsi, pour moi c'est juste la crédibilité de l'histoire qui me pose problème dès lors que les rôles sont inversés.
On oublie vite le passé pour victimiser l'ancien bourreau.
Ne le prenez pas mal car le message qui se dégage avec la fin de ce roman est génial, quoique utopiste. Mais pour moi qui ai subi ces harcèlements au point de pleurer tous les jours que Dieu fait, de longer les couloirs pour ne pas me faire repérer et me rendre malade pour ne pas me rendre sur le lieu du calvaire, j'ai du mal à avoir de l'empathie pour Regan qui personnellement, n'a qu'un juste retour des choses et c'est peu cher payé.
J'ai peur que le pardon soit plus l'idéologie mise en avant que le réel problème de harcèlement dont la véritable victime n'est certainement pas Regan et est passé aux oubliettes.
Je ne dénigre pas ce livre car il permet une mise en avant de la problématique mais sachez que de l'autre côté du miroir, les choses se passent rarement comme ça.
A part ça, l'histoire se lit bien et si on aime les romans contemporains, il passe tout à fait bien. Rien de transcendant mais sympa tout de même.
Pour les raisons évoquées, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages mais ils ne sont pas non plus détestables même si on passe plus de temps à y suivre une romance qu'une adolescente tourmentée.
J'ai lu ce livre il y a quelques temps et j'avais bien aimé certes il ne traite pas du sujet en profondeur et il est vrai que c'est rare que cela se passe comme ça dans la vrai vie. Mais il faut se dire que c'est également un roman jeunesse et que l'auteur à certainement voulu en parler sans aller dans des détails trop "profond" donc je pense que c'est tout de même une bonne lecture pour les jeunes ados pour leur faire aborder le sujet et ensuite avoir une discussion avec eux.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, si ce livre permet de mettre le sujet sur le devant et essayer de conscientiser les jeunes à ce problème alors c'est un bon point.
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