C'est le commencement de la fin avec
l'apparition d'une nouvelle épidémie virale : le virus Morningstar.
Les personnes infectées sont sujettes à
des délires, des fièvres, des comportements violents... et un taux de mortalité
de 100%. Mais la fin n'est que le commencement : les victimes reviennent
d'entre les morts pour arpenter le monde des vivants. Et quand une opération
militaire de grande envergure échoue à contenir le fléau, ce dernier se
transforme en une pandémie mondiale. Désormais, une seule loi naturelle régit
le paysage mondial : vivre ou mourir, tuer ou être tué.
A des milliers de kilomètres de chez lui, un
général endurci passe en revue le restant de ses troupes : une jeune auxiliaire
médicale, un photographe expérimenté, un soldat effronté et des dizaines de
réfugiés, tous sous sa responsabilité. Tandis qu'aux Etat-Unis, un
lieutenant-colonel découvre la sombre vérité sur le virus Morningstar et
collabore avec une journaliste réputée pour divulguer ses informations au grand
public.
Voilà un chouette roman de zombies qui nous emporte
dans les prémices d’une infection particulièrement virulente et qui décime peu
à peu la population mondiale.
J’ai franchement bien apprécié l’idée de démarrer
le récit lorsque l’infection apparaît. En effet, la plupart du temps,
l’histoire se déroule après que l’épidémie se soit déclarée et il est alors
compliqué pour les auteurs d’essayer d’expliquer ce qui est arrivé. Le sujet
est souvent survolé et on ne ressent pas la panique qui a pu s’installer à
l’époque du début de la contamination.
Ici, c’est un roman que je qualifierais de
« classique » en matière de zombies : un virus (le Morningstar)
se déclare et le récit nous est relater selon plusieurs points de vue mais
toujours ayant attrait à la lutte contre l’épidémie. On est en plein cœur de la
guerre qui ravage les vivants, grâce aux soldats qui combattent chaque jours
ces créatures venues d’outre-tombe. Le combat fait rage et plus d’un personnage
y perdra ses plumes. C’est également l’un des aspects positifs de ce
roman : l’incertitude du devenir des protagonistes et même du monde.
Si vous avez lu la trilogie (ou juste le premier
tome, ça marche aussi) Zombie Story de David Wellington, vous voyez de quoi je
parle. On est en plein dans l’action, il y a des zombies partout et c’est le
carnage à tous les coins de rue.
Puisque l’histoire débute presque qu’au
commencement, les personnages restent dans le flou et ne savent pas à quoi ils
ont à faire. D’autant qu’il y a plusieurs types de morts-vivants (mais chut, je
vous laisse découvrir).
Après, il manque le déclenchement de la maladie. Je
le regrette et en même temps, j’ai pu découvrir que le second tome y était
consacré. Ainsi, j’espère avoir un début de réponses quant au pourquoi de tels
événements. Surtout que ce qui m’intrigue, ce sont les premières pages de ce
tome 1 : une discussion entre une épidémiologiste travaillant sur le virus
Morningstar et un soldat (ne me demandez pas son grade, je ne m’en souviens
plus – il y en avait tellement que je ne me suis pas amusée à tout retenir).
Pourquoi travailler sur un tel virus et comment a-t-il pu sortir de l'Institut?
Telles sont mes interrogations à l'heure actuelle.
Je vous disais plus haut que je n’ai pas retenu les
grades des soldats. En fait, c’est surtout que j’ai eu du mal à les distinguer.
Il faut dire que ce roman est axé sur la mort et les affrontements pour la
survie de l'humanité plus que sur la psychologie des personnages. Léger défaut
qui j’en suis sûre sera moins prédominent dans le tome 2, avec l’espoir de
suivre les même gens sinon ça va être encore pire pour distinguer chacun
d’eux L
Et puis, il faut quand même souligné que j'ai
relevé quelques fautes d'orthographes, reflétant un manque de relecture de la
part de l'équipe éditoriale. Avant, je laissais passer mais après tout, c'est censé
être leur boulot de vérifier qu'un roman répond aux exigences grammaticales
donc plus de pitié !
Dernier point à aborder et qui fait nettement
baissé ma cotation, c'est le manque de crédibilité du récit à certains moments.
Franchement, si une telle équipe de bras cassés était notre dernier recours face
à une invasion zombie, je ne donne pas chère de notre peau. Allez quoi :
"- Allez les gars, on va confiner l'épidémie
au-delà du fleuve. Tirer pour en éloigner un maximum!
- Oh mince, ils ne savent pas nager mais ils
s'entassent dans le fleuve et forment un pont de morts-vivants.
- Retranchons nous derrière le grillage (?! J'espère
qu'il longe tout le fleuve ce grillage ?!)
- Allez, on les repousse en leur tirant dessus.
-Et si on lançait une grenade. (Bonne idée, surtout
avec le grillage pour séparer les soldats des zombies).
- Oh mince, la grenade a fait exploser le grillage.
Les morts arrivent vers nous. On n'a pas réussi à contenir l'épidémie !"
SANS BLAGUE !!!
En résumé, nous ne sommes pas face à un récit avec
un fond « zombiesque » comme on peut le retrouver dans la forêt des
damnés ou encore New Victoria de Lia Habel (en même temps, c’est du YA :-p
). Alors oubliez les petites romances et les fins où tout est bien qui finit
bien. Place aux zombies les gars !
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