Monochrome Animals, volumes 1 et 2 ♣ Ryoko Fukuyama

Kureha Mimachi, 15 ans, est orpheline et l'institution où elle vivait a fait faillite. C'est à ce moment qu'elle tombe par chance sur le prospectus du lycée privé Kedamono, qui recrute des élèves. Les frais de scolarité et d'internat étant offerts au premier, Kureha s'y enrôle mais ce qui l'y attend est plus que surprenant...

Mon avis

Je me suis lancée dans ce manga sans en attendre grand chose. Et bien, j'ai été agréablement surprise. Bien sûr, on y retrouve les bases du shôjo mais avec ce petit plus que sont ces "bêtes" à forme humaine.

Ainsi, on retrouve une fille, pauvre mais jolie, accueillie dans un établissement prestigieux où elle fait la connaissance des 3 personnes les plus intelligentes (et les plus belles à mon avis) du lycée. 

Bon, trêve de clichés sinon vous irez à reculons alors que ce manga, sans pour autant révolutionner le genre, est très agréable et permet de passer un bon moment. 

J'avoue que le graphisme joue aussi beaucoup dans mon appréciation car les dessins sont à ma convenance. Rond, personnages très beaux et sans trop d'étoiles partout. En plus, la note d'humour fait plaisir.

Donc, cette fille se retrouve dès la 3e page, transformée en lapin afin que les "bêtes" du lycée puissent se familiariser peu à peu avec sa présence. C'est là où je ne comprends pas trop l'intérêt. En effet, les étudiants de cette école sont des animaux à forme humaine, princes et princesses de leurs pays respectifs. Aussi, ils sont principalement carnivores et ne côtoient jamais d'humains. D'où ma question : A quoi sert-il alors d'introduire une humaine pour qu'ils s'y habituent si (1) ils ne vivent jamais avec des humains et (2) si l'humaine est camouflée en lapin ?  

Bon passé ce fait, le tome 1 est bien sûr très introductif :

         - On y dépeint assez tous les personnages principaux pour qu'on puisse cerner leurs caractères. 

            - On apprend la situation de l'école dans son ensemble ainsi que la façon dont Kureha est arrivée là.

On se doute aussi fortement qu'une histoire d'amour va poindre le bout de son nez mais le dénouement n'est certes pas pour tout de suite. Personnellement, je trouve ça mignon. J'aime voir comment chaque personnage apprend à se connaître et se détester, comment ils évoluent pour enfin réaliser qu'ils ressentent des sentiments amoureux. Bref, typique d'un shôjo, quoi!

Le plus étrange, c'est que chacun s'appelle par son prénom, fait assez rare au japon pour le souligner. J'imagine que la situation particulière des "animaux" en est la raison mais pour une fois, c'est agréable (et voulu. !Ce n'est pas une erreur dans la traduction!).

Dans le tome 2, un personnage va jouer les trouble-fête et on ne va pas le quitter de sitôt. Je me doute qu'il faut un peu corser l'histoire mais je le trouve insipide pour le moment donc on verra par la suite ce qu'il en est.

Le tome 2 continue sur la lancée du premier. On rentre littéralement dans le pays de la panthère noire. 
Honnêtement, je ne m'attendais pas à ça. Tout comme Kureha en fait!

On se doutait déjà que les personnages principaux avaient un passé trouble et on en apprend donc plus dans ce second tome, plus particulièrement centré sur Ukyo. Je dois avouer que c'est celui que je préfère. En plus d'être très mignon, c'est un félin (avec des comportements de félins so cute!) solitaire qui a du mal à se révéler. On sent qu'il souffre et qu'il montre un visage de façade.
On en apprend donc plus sur sa famille et donc son passé. Il est toujours sur la réserve mais en fait, c'est quand même un grand timide. Je trouve que sa relation avec Kureha dont on apprend également pourquoi elle est aussi impulsive dans certaines de ses réactions. 

Bref, un bon début de série qui me donne envie de lire la suite très vite.

Ma note

15/20 (pour les 2 volumes) 

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