Nika est la fille la
plus populaire du lycée, belle et charismatique...
Mais lorsque elle
rentre chez elle, Nika se relâche et devient négligée.
Son mode de vie entre
"mode on" et "mode off" est chamboulé avec l'arrivée d'un
nouvel élève...
Mon avis
Clairement, nous avons à faire ici avec un shôjo original, bourré d'humour et avec une fille qui est une anti-héroïne comme il fait plaisir d'en voir. Cependant, même si j'ai passé un bon moment de lecture, j'ai peur que la série s'essouffle au bout de quelques tomes (série terminée en 25 volumes) à force de ressasser toujours la même chose. A voir donc si ma bibliothèque décide de poursuivre ce manga.
Honnêtement, Nika est tordante. En fait, je crois qu'elle représente à peu près si pas la majeure partie de ce que nous, filles, faisons une fois rentrée à la maison. C'est clair que se pomponner tous les matins nécessite une grande rigueur et beaucoup d'efforts pour se maintenir toute la journée. Alors, une fois chez nous, qu'il est plaisant de revêtir un jogging/pyjama/pull informe/pantoufles et se sentir enfin à l'aise. Non non, ne vous cachez pas. Je suis sûr que vous le faites aussi ^^ . En gros, Nika est la face cachée de toute femme moderne que Natsumi Aida a osé dévoiler dans ce manga.
Dans ce premier tome, on rentre très vite dans le vif du sujet ou plutôt dans la double personnalité de Nika (et de sa famille). A l'école, elle montre un tout autre visage que lorsqu'elle est seule (ou accompagnée de sa meilleure amie). Néanmoins, certaines scènes sont peut-être un peu trop exagérées et c'est pourquoi je crains de me lasser de cet humour. D'autant plus qu'un mystérieux garçon fait irruption dans la vie de Nika. J'ai trouvé ça un peu trop rapide et me fait présager une romance qui va tirer en longueur au fil des tomes avec une fin prévisible (pure spéculation de ma part).
Sinon, comme il y a beaucoup de dialogues, le plaisir dure assez longtemps pour vraiment mettre en place l'histoire. J'ai bien aimé aussi le chara design qui alterne entre l'esthétique et l'humoristique dans le faciès des personnages.
Ma note
15/20
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