5 juin 2018. Tandis que l’on célèbre
à Notre-Dame l’enterrement du Président de la République mort tragiquement
quelques jours auparavant, un convoi transportant une toile d’une artiste du
XVIIIe siècle inconnue, Justine Latour-Maupaz, est pulvérisé au lance-roquette
sur une autoroute du centre de la France. Au même instant, à New-York, une œuvre
de la même artiste est adjugée pour la somme inouïe de 53 millions de dollars.
Pour quelles raisons des forces obscures cherchent-elles à détruire
précipitamment, ou à s’approprier soudainement les travaux de cette peintre
ignorée ? A qui profite ce regain d’intérêt ? Eva Brunante dont le
père, seul exégète de la peintre, va se lancer dans une enquête aux
ramifications politico-financières vertigineuses.
Bienvenue
dans la république Bleu Blanc Sang !
En
voilà une phrase accrocheuse qui met tout de suite dans l’ambiance de ce roman.
Globalement, j’ai trouvé cette histoire sympathique sans toutefois être
extraordinaire non plus.
Dès
les premières pages, on sent que le mystère plane au-dessus des personnages.
Ces peintures oubliées qui sont la convoitise de puissants politiques français
vont nous embarquer dans une sorte de chasse au trésor mais dont la finalité
est la vérité.
Rien
à gagner mais tout à perdre…
Parmi
les personnes que l’on va rencontrer tout au long de ce périple - et il y en a,
autant vous prévenir – je n’en retiendrais peut-être qu’une : un homme
engagé pour protéger telle ou telle personne impliquée dans le scénario initial.
Il n’apparaît que de manière subtile mais c’est celui qui m’intrigue le plus. Je
ne peux m’empêcher de penser qu’il doit y avoir un bagage plus important que ce
que l’auteur nous a dévoilé jusqu’à maintenant.
Quant
aux autres… et bien disons que l’on ressent un certain manque de profondeur sans
doute dû au fait qu’il s’agisse d’un premier tome où beaucoup de gens nous sont
présentés. Difficile donc de les connaître et de les comprendre à 100%.
La
trame de l’histoire est très mystérieuse même si j’avoue que la dissimulation
ne tient pas jusqu’au bout et c’est assez dommage. J’aurais voulu que Bertrand
Puard ne nous dévoile que le strict minimum pour nous tenir en haleine au fil
des tomes. Or, ce n’est pas le cas et je dois bien admettre que mon intérêt ne
me poussera peut-être pas plus en avant dans cette saga.
Je
dirais que c’est l’une des faiblesses de ce roman : le manque de rebondissements
accompagné d’une mise en place trop longue pour moi.
En
résumé, un premier opus très introductif présentant certaines longueurs mais
qui en dévoile un peu trop.
Je remercie Netgalley France et les éditions Hachette de m'avoir fait découvrir ce titre.
Je remercie Netgalley France et les éditions Hachette de m'avoir fait découvrir ce titre.
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