En 2095, trente ans après l’intervention
des magiciens qui mirent fin à la troisième guerre mondiale, la magie,
autrefois fruit des mythes et légendes, est devenue une technologie courante
tout comme les pouvoirs qu’elle procure. Tatsuya Shiba et sa jeune sœur Miyuki
ont tous deux rejoint la plus prestigieuse de toutes les écoles de magie, mais
si l’un est relégué au rang des élèves les moins doués, l’autre est considérée
comme un véritable prodige. Alors qu’ils ne rêvent que d’une scolarité sans histoire, les
conspirations et les menaces pesant sur l’académie les forceront à agir !
Moi
qui me réjouissais de découvrir un peu plus les éditions Ofelbe avec cet
ouvrage, je dois dire que mon enthousiasme est légèrement retombé. J’espère que
les autres titres proposés me conviendront plus que celui-ci.
Non
pas que cela ne m’aie pas emballé, bien du contraire mais j’ai trouvé le récit
assez brouillon et l’écriture de l’auteur trop peu fluide que pour avoir une
immersion totale dans l’univers.
En
effet, l’histoire de base est assez sympa puisque Tsutomu Sato nous propose un
monde futuriste de 2095 où la magie s’apprivoise comme une technologie.
On
va alors suivre plusieurs personnages dans une école dédiée à l’apprentissage
de cette magie et avec eux, découvrir une civilisation complètement érigée par
rapport à cette dernière – notamment pour tout ce qui concerne la détermination
de la position sociale des citoyens.
Dans
ce contexte, la discrimination est omniprésente d’autant qu’elle commence dès l’entrée
au lycée.
Une
lecture dont j’attendais peut-être trop car je ressors assez mitigée. Si l’histoire
m’a beaucoup séduite, je trouve néanmoins ce premier tome très long à mettre en
place l’intrigue.
L’accent
est essentiellement mis sur la construction de l’univers, avec toutes les
règles qui le régissent. Du coup, l’action ne prend place que tard dans le
récit et s’écoule assez rapidement par rapport au reste du livre. S’agissant d’un
premier tome, il est bien sûr indispensable que le lecteur comprenne de quoi il
retourne mais je ne pense pas que cela doive se faire au détriment de l’intérêt
de la lecture.
De
plus, le vocabulaire spécifique à cette magie est présent à profusion, voire à
frôler l’overdose.
Certes,
tout est très bien expliqué mais c’est tellement complexe que je me suis vite
retrouvée perdue. Heureusement, la redondance des explications permet toutefois
de visualiser le plus gros sans pour autant réussir à tout maîtriser.
Concernant
les personnages, il y en a beaucoup – comme dans pas mal de mangas. Tellement
qu’il serait difficile de les distinguer sans l’aide des illustrations de Kana
Ishida – très à propos d’ailleurs.
Après,
ils ont une caricature physique typique du genre qui, personnellement, me plaît
et bien qu’il n’y en a pas vraiment un qui ressort du lot, j’ai fini par bien
les apprécier. Quoique la présidente des élèves est assez intrigante. Sans
doute est-ce dû à l’insistance de l’auteur sur certaines parties de la
narration, peu subtile et qui laisse présager bien des mystères.
En
résumé, un premier tome maladroit et difficile à appréhender mais qui propose
une histoire pour le moins originale. Les illustrations disséminées au cœur du
livre apportent une réelle valeur ajoutée à la lecture. (Sans oublier la possibilité de visualiser les 3 premiers épisodes gratuitement). Par conséquent, je lirais
certainement la suite lorsque celle-ci paraîtra.
Je
remercie Livraddict et les éditions Ofelbe pour l’envoi.
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