Quelques temps après du naufrage du paquebot "Le Prestige", Shy, Carmen, Marcus et Cireur font voile vers les côtes californiennes où le calvaire semble toucher à sa fin. Mais c'est sans compter sur les gangs qui ont pris le contrôle d'un Etat dévasté par séisme et la maladie : de rescapés, Shy et ses amis deviennent... des proies.
J'avais hâte de lire ce second et dernier tome de cette saga. Alors, même si j’ai passé un agréable moment avec les protagonistes, ce n’est rien de comparable avec le tome 1.
Ici,
on se retrouve dans une ambiance plus post-apocalyptique suite au tremblement
de terre survenu en Californie. Le continent est ravagé et les habitants doivent
survivre dans un environnement sans aide ni encadrement, et se relever de la
perte de leurs proches. D’autant que la maladie contagieuse de Romero fait
beaucoup (trop) de ravage sur le continent.
C’est
dans ces conditions que l’on va donc suivre Shy, Carmen, Marcus et Cireur. Une
quête pour la sauvegarde de l’humanité sous forme de road trip va débuter pour
nos protagonistes dans la continuité du tome 1 et pourtant avec un renversement
à 180° avec ce que l’on à pu suivre précédemment.
Bizarrement,
après plus de 400 pages de lecture, c’est avant tout la fin brutale proposée
par l’auteur que je retiendrai. Je reste sur une sensation d’inachevé avec des
questions sur l’avenir qui restent en suspens ainsi que sur le pourquoi d’un
tel « événement ». Est-ce pour découvrir ce qui se cache au Mexique ou
pour vérifier certains dires évoquer durant le périple ? Je ne sais pas
mais ce final ne me conviens pas !
Quant
au reste de l’histoire, j’ai pris un grand plaisir à suivre les périples de
ceux qui ont survécu au pire. Enfin au pire, peut-être pas car la nature
humaine est telle que des gens confrontés à eux-mêmes, sans personne pour faire
régner l’ordre…et bien…Ca peut faire peur.
Au
début, j’avais trouvé la situation un peu irréaliste. Comment, plusieurs
semaines après une telle catastrophe, les secours ne sont toujours pas arrivés
alors qu’on est quand même aux Etats-Unis ? Et puis, j’ai repensé au
Tsunami de 2004 en Thaïlande où l’aide internationale a mis un temps inconsidérable
pour venir sur place. C’est clair que dans ces conditions…
Bref,
pour en revenir à ce que je disais, et bien, l’homme est parfois pire qu’un
tremblement de terre. C’est ce à quoi vont être confrontés les personnages et j’ai
trouvé qu’ils avaient beaucoup de courage pour poursuivre leur but dans ces
conditions.
Cependant,
je regrette que le rapport des personnages vis-à-vis de la situation ne soit
pas plus amplifié. Comprenez bien que lorsque l’on est pourchassé par les
hommes de main d’une multinationale parce que l’on détient certaines
informations compromettantes, le lecteur est en droit d’attendre une ambiance
plutôt stressante et oppressante. Surtout lorsqu’une révélation vient
bouleverser le pourquoi de leur quête. Or, le road trip que poursuivent Shy,
Carmen, Marcus et Cireur semble se dérouler dans un calme assez surprenant. Je
veux parler de mon ressenti dans la lecture. Ils vivent des choses horribles et
leur comportement s’en ressent mais j’ai eu du mal à avoir peur pour eux.
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