Les dragons vivent cachés parmi les hommes depuis toujours. Mais la guerre opposant les Nightfury aux Razorback va mettre un terme à des siècles de clandestinité et pousser Bastian, leader de son clan, dans ses derniers retranchements. Entièrement dévoué aux siens, ce dernier est confronté à un terrible dilemme : prendre pour compagne l'envoûtante Myst au risque de voir leur nuit de passion coûter la vie à la jeune femme, ou signer l'arrêt de mort définitif de toute son espèce...
Dragonfury ou une énième série de
romance paranormale dont chaque tome est dédié à un couple.
Cette fois-ci, les dragons sont
mis à l’honneur, chose peu commune qui aurait pu être originale si la
mythologie n’était pas aussi expéditive et finalement semblable aux autres
créatures surnaturelles.
Ainsi, la pointe de créativité
qu’on aurait pu attendre n’est jamais venue et c’est bien dommage d’autant plus
quand des situations incongrues vont ponctuer une histoire assez décousue. Pour
vous dire, rien que l’idée qu’ils ne déchirent pas leurs vêtements en se
transformant est bizarre en soi.
Pour la petite histoire, on va
suivre Myst qui s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. De là,
elle va se retrouver embarquer dans une guerre entre deux clans de dragons –
dont les Nightfury - qui défendent chacun leur point de vue. Bastian, le chef de
ce groupe est à la recherche d’une « femelle » afin de perpétuer son
espèce et éviter l’extinction de cette dernière. Il va donc rencontrer Myst et
de là, bien de choses vont changer dans son existence.
Honnêtement, je ne sais pas être
plus précise car je n’ai toujours pas compris les enjeux des batailles qui
rythment la vie des dragons. Peut-être cette trame principale sera-t-elle
développée par la suite car pour le moment, à part une séparation entre les « gentils »
et les "méchants », je ne vois pas trop où l’auteur veut en venir et ce qu’elle
a voulu créer avec cette histoire. Et puis cette vision de la femme humaine qui
n’est utile qu’en tant que poule pondeuse n’est pas vraiment à mon goût et on
se demande bien pourquoi. Côté rabaissement de l’image de la femme, ce n’est
pas le seul cliché car Myst, à elle seule, défini l’archétype romanesque de
tout ce qu’une femme forte et indépendante devient face à un mâle bourré de testostérone.
Elle perd tous ses neurones pour ne penser qu’à lui, sans self-control. En tout
cas, c’est comme ça que je l’ai ressenti.
De plus, je dois avouer que le
style de Coreene Callahan est assez pauvre voire carrément adolescent lors de
certains passages.
Entre l’humour passable et des
comparaisons à tous les coins de rues, il est difficile d’en tirer une
quelconque maturité. Pour ne citer qu’un exemple, quel adulte de nos jours
traite son comparse d’andouille ! Je ne les ai pas toutes relevées sinon
la liste n’en finissait pas mais ça vous donne un ordre d’idées et ce n’est pas
une image que j’aime retrouver dans la littérature.
Vous l’aurez compris, les allusions
sexuelles sont présentes de manière très explicite et ce, à toutes les pages.
La tension démarre sans même que les protagonistes ne se rencontre – pour le
coup, c’est original – et elle ne va qu’en s’amplifiant.
Habituellement, cela ne me
dérange pas plus que ça mais quand c’est trop souvent et peu subtil, j’ai du
mal à adhérer à l’intérêt de telles scènes.
Au-delà de ça, et bien il ne se
passe pas grand-chose finalement. On fait connaissance avec les personnages
principaux qui deviendront les protagonistes des tomes suivants et « l’intrigue »
- c’est un bien grand mot pour ce roman – est quasi inexistante.
En résumé, une déception pour ce
livre bit-lit qui aurait pu avoir du potentiel.
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On arrive avec le même ressenti sur le début de cette série. Du coup je ne pense pas lire la suite... il y a trop de bonnes séries qui m'attendent ^^
RépondreSupprimerRhooo, si j'avais vu ton avis plus tôt je ne pense pas que je l'aurais pris. Et c'est vrai que plus j'y réfléchi et moins j'ai envie de continuer. Comme tu dis, il y a tellement d'autres séries bien meilleures
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