Trente mille créatures inquiétantes surgies de la mer : les Alphas
Veulent-elles nous envahir, ou fuient-elles un danger terrifiant?
Lyric, une humaine et Fathom, le prince des Alphas, doivent absolument s'entendre pour sauver l'humanité.
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : 7 avril 2016
Genre : Fantastique Young Adult
384 pages
Série terminée en 3 tomes
Note : 2.5/5
Je ne vais pas y aller par 4
chemins, je ressors très déçue par ma lecture. Je n’arrive pas à déterminer si
c’est moi qui ai de plus en plus de mal avec ce genre de récit ou si La déferlante accumule bien des erreurs
de débutant.
La seule originalité qui sauve ce
livre est, selon moi, l’apparition de créatures de la mer qui se mêlent aux
humains suite à des raisons obscures que l’on apprendra à la fin de ce tome.
Là s’arrête mon appréciation de La déferlante.
Je trouve personnellement que le récit
manque cruellement de densité. L’univers est très peu développé car finalement,
on ne sait toujours rien des Alphas - entendez tritons, sirènes,… - alors que l’on
ne parle que d’eux. Alors oui ils sont brutaux, ont des codes de conduite pour
le moins primaires et la hiérarchie semble d’une grande importance pour eux
mais c’est tout ce qui est répété encore et encore au cours des 380 pages que
constituent cette histoire. Certes, le nombre de pages ne permet peut-être pas
d’étoffer cette mythologie mais pour moi, c’est ce que doit être un tome 1. Une
introduction au monde créé afin que le lecteur ne substitue pas la réalité avec
la fiction racontée. Un univers accrocheur vaut mieux que des actions à
outrance.
En effet, l’action se déroule
trop vite et sans approfondissement des événements. On passe du coq à l’âne
sans trop de transition. Je reconnais qu’il y a du rythme et c’est un page
turner mais ce n’est pas tout ce qui fait la qualité d’une bonne histoire car
je ne sais toujours pas où voulais en venir l’auteur.
De plus, la personnalité des
personnages est très peu développée, voire carrément inexistante.
Ils sont plats avec un
vocabulaire plus que limité. Je veux bien que ce sont des êtres aquatiques mais
franchement, les insultes du genre « concombre de mer », « mollusque »
ou « face de crabe », est drôle au début mais quand c’est tout du
long, ça finit par être indigeste.
Et encore une fois, on se
focalise sur une situation amoureuse instantanée et assez louche si vous voulez
mon avis. Il faut tout de même souligner que ces « créatures » nous
sont décrites comme monstrueusement repoussantes – gluantes, avec des pointes
qui sortent des bras, des cicatrices et j’en passe. Donc, il faut qu’on m’explique
comment l’héroïne peut tomber éperdument amoureuse de l’un d’eux et en être constamment
attiré physiquement quelques jours à peine après leur rencontre, surtout avec le caractère
qu’il a !!!
Ainsi la structure du roman est
mal gérée avec des passages que Michael Buckley instaure au début mais qu’il ne
traite plus par la suite, si ce n’est à la fin en une ligne ou deux. Une fin
expédiée très vite avec des réconciliations, des acceptations et une suite qui en
fait est le démarrage de tout.
Bref, La déferlante est un imbroglio de choses qui fonctionnent en young
adult, le tout réuni en moins de 400 pages où il y a de l’action, de l’amour,
un peu de créativité mais où rien n’a de sens. Je m’excuse auprès des gens qui
ont aimé ce livre d’être aussi invective mais parfois ça ne passe vraiment pas
et après tout, ce n’est que mon avis.
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