Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
Chaque nuit, ces créatures le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Chaque nuit, ces créatures le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Editeur : Folio SF
Parution : 2004
Genre : Science-fiction
228 pages
Note : 3.5/5
Je suis une légende est l’un des
classiques de la littérature SF que je voulais absolument lire en cette année
2018. D’autant plus que l’adaptation cinématographique avec Will Smith est
particulièrement bien réussie. Enfin, ça c’est que je croyais avant.
Car quelle ne fut pas ma surprise lorsque les
premières pages du roman furent tournées.
Ainsi, on y suit bel et bien Robert Neville après l’infection qui ravage l’intégralité de la population humaine mais là s’arrête l’analogie. En effet, le roman est beaucoup plus sombre et psychologiquement dur que le film. De plus, l’histoire elle-même diffère légèrement au début pour diverger totalement vers la fin.
Ainsi, on y suit bel et bien Robert Neville après l’infection qui ravage l’intégralité de la population humaine mais là s’arrête l’analogie. En effet, le roman est beaucoup plus sombre et psychologiquement dur que le film. De plus, l’histoire elle-même diffère légèrement au début pour diverger totalement vers la fin.
Concrètement, j’ai passé un bon
moment de lecture. Le fait de rentrer directement dans le vif du sujet et finalement
de se laisser surprendre par une histoire qu’on pensait connaître est ce qui m’a
tenu en haleine jusqu’à la fin. Je voulais absolument savoir ce qui allait
arriver à Robert, si son comportement allait changer et si le monde allait être
sauvé.
Ce qui est le plus perturbant
avec cette histoire, c’est le caractère instable de la personnalité de Robert.
Ainsi, on découvre qu’il a du mal à gérer la situation auquel il est confronté.
La solitude, l’angoisse de mourir d’un jour à l’autre, devoir survivre à
lui-même. Avec ce livre, Richard
Matheson nous raconte plus qu’une histoire post-apocalyptique. C’est un récit
de survie très réaliste finalement d’un homme seul face à lui-même. Que faire
sinon espérer et lutter contre la désillusion.
J’ai beaucoup aimé cet aspect du
roman bien que cela engendre des longueurs. Le fait qu’il y ait peu d’action
aussi n’est pas un mal mais j’aurais tout de même apprécié que le mystère
autour des personnes infectées ne soit pas levé aussi rapidement. Après, je trouve
que le sujet est bien traité et somme toute original pour l’époque.
Et puis, on en parle de cette fin ?
Pas du tout ce à quoi je m’attendais mais si juste en fin de compte. Le moins
que l’on puisse dire c’est que ce livre a été surprenant du début à la fin avec
un anti-héros qui ne s’assume pas mais dans lequel il est facile de s’identifier
en pareille situation.
Bref, à la fois pessimiste et
promesse d’avenir. Voilà ce qu’il faut retenir de ce roman.
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