Depuis l'accession au pouvoir du hart Skilf Oluf'ar, la paix règne et la commanderie du Solkstrand prospère. Lorsqu'on lui refuse le passage d'un pont parce qu'il ne peut s'acquitter du péage, Kelt prédit l'effondrement de la construction. Ainsi, sont les diseurs de mots : ils possèdent de drôles de dons, jamais ils ne mentent et, affirment-on, leurs vérités ensorcellent. Arrêté et livré aux geôles du seigneur local, Kelt doit démontrer son innocence lors d'une ordalie. Hôggni, un mercenaire en mal de contrats, accepte de le représenter puis remporte le duel. Toutefois, vexé de sa défaite, le seigneur les missionne alors au Heldmark, où le culte d'un dieu unique se répand plus vite que la peste...
Je reconnais que la plume
onirique de l’auteur fut un plaisir pour tout lecteur amoureux des mots. Cela
étant, le récit est long et assez contemplatif. Et pour tout vous avouez, je
n’ai pas été réceptive au discours que l’auteur véhicule à travers son livre.
Je suis perdue par une situation géopolitique qui aurait nécessité un
complément pour être plus accessible.
Aussi, dès lors que le contexte
m’a échappé, j’ai eu beaucoup de mal à apprécier ma lecture.
Malgré tout, j’ai passé un agréable
moment de lecture où je me suis laissée portée par le voyage des personnages. Je
me suis baladée au cœur de ces paysages en compagnie de Kelt et Hoggni mais en
simple observatrice. Personnages étonnamment attachants et particulièrement
bien décrits pour des combattants.
L’univers est complexe. A savoir
que l’imagination de l’auteur pour inventer des noms et des peuples promet une
richesse au récit très appréciable mais qui aurait pu être complétée par un
lexique et une carte car j’ai eu énormément de mal à suivre les péripéties des
personnages dans ce contexte si particulier. Ils voyagent beaucoup et
parcourent des contrées inconnues régient par différents « hartolats »
et pour lesquels je n’ai pas toujours tout compris.
Au final, ce livre regorge de sensibilité
avec peu d’action mais ciblée à des moments clés qui rattrapent l’attention du
lecteur.
Je pense que d’autres lecteurs
plus réceptifs vous donneront envie de découvrir ce livre car moi-même je n’y
suis pas parvenue.
Je remercie Babelio et les
éditions Critic de m’avoir fait découvrir ce roman.
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