In the After #2 : In the End ♣ Demitria Lunetta

ILS ENTENDENT LE PLUS LÉGER DES BRUITS DE PAS…

ILS SONT PLUS RAPIDES QUE LE PLUS DANGEREUX DES PRÉDATEURS…

ET LEUR TRAQUE NE PRENDRA FIN QU’A VOTRE DERNIER SOUFFLE !

Attention, risque de spoiler du tome 1. Si vous ne l'avez pas lu, je vous conseille de passer outre cette chronique. Si vous choisissez de continuer votre lecture, sachez que les spoilers seront signalés en rouge en début et fin de paragraphe.

Mon avis

Après un premier tome qui fut un véritable coup de cœur pour moi, je ressors de ce second tome assez sceptique. 

Globalement, cette duologie est très bien fichue dans le genre post-apocalyptique : une héroïne qui n'a pas froid aux yeux mais avec une certaine sensibilité qui n'est pas sans nous rappeler qu'elle est une humaine avant tout ; une structuration de l'histoire qui ne nous laisse pas en reste ; des créatures avides de chairs humaines trouvant son explication au fil des pages ; .... Je pourrais encore continuer longtemps car des points positifs, il y en a des tas.

Tout comme lors du premier opus, l'auteure a choisi de séparer son récit en différentes "zones" afin de ne pas calfeutrer l'histoire sur une seule vision de l'univers post-apocalyptique. 

[SPOILER TOME 1]  Dans In the After, nous suivions Amy chez elle puis à New Hope. Deux points de vue et deux façons de vivre totalement différentes. Et bien, dans In the End, c'est pareil. Après s'être échappée de l'Institut, Amy se retrouve à errer dans les rues jusqu'à ce que certains événements la pousse à se diriger vers Fort Black, une ancienne prison transformée en camp de réfugiés où tout est permis pour survivre. [FIN SPOILER]

Au sein de Fort Black, Amy va faire de nouvelles connaissances et ces dernières m'ont beaucoup plus plu par rapport aux personnages précédemment rencontrés. Franchement, il y a certaines personnes qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer au cours de sa vie mais Amy n'a pas le choix et va provoquer un ancien détenu sans le vouloir. Après ça, il vaut mieux toujours regarder derrière soi quand on va quelque part (et devant soi aussi si on réfléchi bien). Et puis, les alliés cachent aussi une part de mystère et de responsabilité dans tout ce capharnaüm.

Non, franchement, cette partie de l'histoire est vraiment intéressante. L'ambiance un peu étouffante et angoissante, ne sachant pas de quoi l'avenir sera fait. Et puis, étonnamment, les gens de Fort Black ne sont pas ignorant de ce qui se passe au dehors, nous épargnant ainsi une redondance qui aurait alourdi le récit. En suivant Amy dans cette prison, j'ai eu un peu l'impression de me retrouver à Woodbury dans "Walking Dead". Sympa donc ^^ mais en moins gore et moins psychopathe forcément.

Le problème vient plus tard, où le récit manque de cohérence et ce, plusieurs fois malheureusement. Par exemple, lorsque Amy est amenée à partir mais ses actions sont confuses et je n'ai pas toujours compris pourquoi l'auteure faisait prendre cette direction à notre héroïne si c'est pour faire marche arrière ensuite.  Autre chose, disons que Amy doit accomplir quelque chose, elle n'a que ça en tête. Et puis quand elle y arrive, elle fait face à un mur et donc recule et s'en va sans plus d'insistance. Un nouvel événement se produit  et hop, on retourne au point de départ.

Il y a aussi une scène où le déroulement de l'action est trop brouillon pour vraiment réaliser ce qu'il se passe. 

[SPOILER TOME 1] Enfin, dernier point de détail qui m'a chiffoné concerne l'explication de l'apparition des Floraes, mais que je n'aurais sans doute pas remarqué si on n'insistait pas autant. Clairement, une bactérie responsable d'un virus, à ma connaissance ce n'est pas possible. Que la bactérie soit responsable d'une maladie et puis qu'un virus se développe, ok. Mais que cette bactérie provoque un virus, j'en doute. [FIN SPOILER TOME 1]

Enfin, je ne sais pas si ce sont les propos de Demitria Lunetta qui ont été mal traduits ou si c'est réellement ce qu'elle a voulu dire. Quoi qu'il en soit, c'est quelque chose qui ne devrait pas arriver lorsque l'on écrit un livre de science-fiction. Pour moi, ça rend l'ouvrage peut sérieux et décrédibilise un auteur pour son manque de recherche sur le sujet. Ce n'est pas parce que le roman est destiné à la jeunesse que ce genre d'erreur doit passer à la trape.

Bref, tout ça pour dire que si ce second tome partait sur les chapeaux de roue, certains détails m'ont un peu freinée dans mon enthousiasme. Après comme je l'ai déjà souligné, si je pense de manière générale à ce dyptique, il est bien meilleur et plus addictif que bien d'autres séries du genre. La succession des événements nous poussent à toujours en lire plus. C'est addictif, avec de l'action, des rebondissements et une fin peut être un peu trop ouverte à mon goût mais qui finit pas répondre à nos attentes.

En résumé, je vous conseille très fortement cette duologie de chez Lumen. Ne serait-ce que pour l'originalité du pitch de base et pour des personnages auxquels on finit forcément par s'attacher.

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