Dans un monde où 80% de la population possède une super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi! Face à eux se dresse l'invincible All Might, le plus puissant des héros. Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n'a qu'un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son maître. Le problème, c'est qu'il fait partie des 20% qui n'ont pas d'alter...Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d'All Might en personne! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer.
Editeur : Ki-OON
Parution : 14 avril 2016
Genre : Super-héros
+-190 pages
Série en cours (15 tomes parus)
Note : 3/5
J’ai commencé la lecture de My Hero Academia grâce à mon collègue
qui m’a prêté les tomes au fur et à mesure de leur parution (1à12). Et vous voulez que
je vous dise ? J’ai été agréablement surprise par ce manga. Beaucoup
d’action, une trame de fond intéressante et des personnages variés dont la
découverte se fait lentement, de tome en tome. Le rythme est assez égal entre
chaque livre : mélange entre informations relatives à l’univers de
super-héros et actions retentissantes pour combattre les vilains.Note : 3/5
Dans cette société où ne pas
avoir de pouvoir est une tare, on va suivre l’anti-héro par excellence et
pourtant, il a cette volonté de fer qui nous fait l’admirer pour ce trait de
caractère.
Personnellement, le chara design
de cette série n’est pas trop ma tasse de thé mais j’avoue que l’histoire est
tellement prenante que l’on s’y fait. Finalement, le trait de crayon si
détaillé par moment nous immerge un peu plus dans l’action en cours.
Il y a bien trop de personnages
pour réellement s’attacher à chacun d’eux mais j’ai quand même ma préférence.
Shoto avec ses deux couleurs capillaires m’intriguait dès le début. Son air
calme semblait renfermer un véritable volcan c’est pourquoi quand le tome 5 lui
fut consacré, j’ai sauté de joie.
J’aime bien aussi Ochaco, la
complice d’Izuku. Sous son apparence timide, elle se révèle plus forte que l’on
ne le croit avec un objectif bien précis à atteindre.
Bref, chacun à une raison qui le
pousse à vouloir entrer dans cette prestigieuse école et c’est ce qui rend
encore plus intéressante cette série. Les personnages ne sont pas trop caricaturés
et franchement, j’ai pris un grand plaisir à suivre leurs péripéties.
De même qu’il y a une réelle
évolution dans les pouvoirs et les comportements de chacun sans pour autant
tomber dans la surenchère que l’on retrouve bien trop souvent dans les shonens.
Dans My Hero Academia, l’auteur prend
des risques avec ses personnages, quitte à ce qu’ils ne soient pas au top sans
cesse, qu’ils ne soient pas tous sympa voire carrément désagréables pour
certains.
Après, il y a beaucoup d’humour
qui transparaît que ce soit dans les situations ou dans l’attitude de quelques
personnages bornés. C’est pourquoi les réactions peuvent être exagérées parfois
mais je dirais que la situation et le manga en lui-même l’exige. Du coup, il
faut prendre tout ça au second degré pour apprécier la lecture.
De plus, l’action pourtant
omniprésente est justement dosée au fur et à mesure des tomes.
Ainsi, la découverte de notre
protagoniste dans le premier tome se transforme en véritable instruction qui
n’est toujours pas terminée au tome 8. La vision des « Héros » change
également. Avec des points de vue très intéressants que ce soit du côté du
commun des mortels, des élèves mais aussi des vilains.
Côté obscure qui ne me convint
pas encore totalement actuellement mais j’attends de voir ce que me réserve la
suite.
Et puis, on a droit à un peu de
mystère en ce qui concerne le One for all. Le pourquoi du comment n’est pas
encore pout tout de suite mais il sera plaisant de voir comment l’histoire va
s’amorcer pour ce super-pouvoir et son/ses utilisateurs.
En résumé, une très bonne
découverte que je suis avec un certain engouement à mon plus grand étonnement.
De prime abord, ce n’est pas le genre de manga vers lequel je me serais tournée
et pourtant, il vaut le détour croyez-moi.
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